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Au carrefour des mythologies et des fantasmes modernes, Mykonos. Une étincelle à l’horizon de la Grèce, facettée de sable doré, d’eaux cristallines et de mur de chaux où la vision d’une beauté, portée par l’héritage de la famille Daktylides, s’émancipe .
« Se perdre dans les rues étroites de Mykonos, c’est découvrir des secrets que même la mer a du mal à garder. »

 

Kalokagathia et Mykonos : étude de K
Le Kalokagathia, concept antique grec, unifie la beauté physique à la vertu morale et à l’excellence, fusionnant « kalos » (beau) et « agathos » (bon). Vénéré dans la Grèce classique, il célébrait les athlètes olympiques pour leur forme exceptionnelle et leur conduite exemplaire, comme décrit par Platon dans ses dialogues sur la beauté et la justice. Dans l’art et la littérature, les héros comme Achille dans l’Iliade d’Homère symbolisaient cette combinaison de beauté, de bravoure et de sagesse. À Mykonos, ce culte de la beauté s’entrelace avec des légendes mythologiques et des pratiques ancestrales de soins, faisant écho aux récits de la déesse Aphrodite, mère des Kères, nés sur l’île selon la mythologie. Les traditions antiques de bien-être, comme les bains d’herbes et les massages, offrent une régénération alliant tradition et modernité, perpétuant ainsi le lien intemporel entre beauté physique et morale dans la culture grecque.



Myconian connection & Odyssée familiale
L’histoire de la famille Daktylides à Mykonos est celle d’une entreprise familiale qui a débuté dans les années 1950 avec George et Eleftheria Daktylides. Leur vision précoce de l’île en tant que destination touristique internationale a transformé Mykonos en un lieu prisé, connu pour ses complexes hôteliers de luxe et son hospitalité inégalée. Aujourd’hui dirigée par leurs fils Panos, Markos, Vangelis et Marios, la Myconian Collection est le fruit de leur héritage, offrant des expériences de séjour alliant l’élégance contemporaine à l’authenticité cycladique. DEOS, leur dernière création perchée au-dessus de Chora, incarne cette fusion unique, offrant aux visiteurs une vue imprenable sur la mer Égée et perpétuant l’excellence hospitalière qui fait la réputation de la famille Daktylides à Mykonos.




Une vue d’exception.
Dans l’hôtellerie de luxe comme dans l’immobilier, la clé réside dans la localisation. DEOS, perché sur les hauteurs de Chora, offre une vue spectaculaire sur la mer Égée et la vieille ville aux maisons blanches, moulins à vent et port animé en contrebas. À moins de 2 km de l’aéroport et à quelques pas de la plage de Tourlos, l’hôtel bénéficie d’une position idéale. Mykonos impose une restriction sur les bâtiments de deux étages maximum, préservant ainsi l’harmonie visuelle et offrant à DEOS un cadre enchanteur où le bleu infini de la mer se confond avec le ciel.
Conçu par l’architecte franco-libanais Galal Mahmoud, DEOS transcende le simple concept d’hôtel. Il évoque une histoire moderne et cosmopolite, écartant les clichés pour créer un sanctuaire apaisant. Les matériaux naturels comme le marbre, le noyer et le grès créent une ambiance élégante et harmonieuse. Le spa Sana, le restaurant gastronomique et le bar-salon complètent cette expérience de classe mondiale, respectueuse de la beauté naturelle de l’île.


 

Le Sanctuaire du Bien-être
Le spa Sana se révèle comme un sanctuaire où le temps semble suspendu, offrant des rituels exclusifs utilisant les trésors de marques prestigieuses telles qu’Elemis et Ligne St Barth. Chaque soin est une ode personnalisée à la régénération, infusant des herbes locales pour une restauration profonde. Quant à la salle de sport de DEOS, elle propose des séances de yoga et de Pilates face à la mer, permettant aux hôtes de s’aligner sur les énergies uniques À Mykonos, la beauté est une expérience totale, enracinée dans une riche histoire de traditions et de rituels qui transcendent les âges. Des légendes mythologiques aux secrets des soins de la peau, en passant par la philosophie de l’esthétique, l’île continue d’incarner un idéal




Visiter Hôtel Deos à Mykonos

 
 
 
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Photos Jean-Charles Caslot

Depuis début novembre, à Paris, le quartier de la Madeleine accueille le Cupra City Garage, un vaste espace dédié à l’art de vivre, imaginé par la jeune marque automobile espagnole Cupra. Inscrit dans l’air du temps, ce nouveau lieu aux multiples facettes invite à la convivialité et à la découverte.


Connu pour son dynamisme et son inventivité, Cupra a déjà pu mettre en œuvre son innovant concept de lieu hybride inspiré par la marque, ainsi que par la ville qui l‘accueille. Ainsi, Séville, Valence, Sydney, Lisbonne, Munich ou Rotterdam ont déjà inauguré leurs propres City Garages, des espaces de vie qui revisitent totalement l’image que l’on se fait du showroom automobile, puisqu’ils proposent à chaque fois une expérience bien plus vaste. Qui évidemment, commence toujours par un décor.

A Paris ainsi, d’emblée, on ne pourra qu’être séduit par la localisation, idéale, de ce nouveau flagship, installé entre la place de la Madeleine et l’Opéra, à l’angle de la rue Cambon et face à la mythique salle de l’Olympia. Là, on sera bluffé dès l’entrée, par une gigantesque et magnifique fresque murale signée par l’artiste Chris Princic – plus connu sous le nom de &thankyou – avant de découvrir les 300 m2 d’un univers aussi beau et authentique qu’avant-gardiste. Car ici, l’équilibre est parfait entre l’harmonie de tons bleu pétrole et gris chers à Cupra, déclinés au gré de matériaux bruts et les éléments immersifs, plafond cuivré évoquant les remous de la Seine ou miroir lumineux central. Et puis, alors que les écrans digitaux assurent l’animation, les espaces voués à la détente se dévoilent peu à peu, là aussi dans des proportions idéales.

 

Des expériences multiples

 

Car, ouvert à tous, le Cupra City Garage est un lieu où l’on est invité à venir se détendre, travailler et coworker, shopper ou flâner, mais aussi déguster. Aussi, la pièce-maîtresse du lieu est-elle la pâtisserie, installée là pour rendre hommage au bon goût gastronomique des Français et menée de main de maître par le talentueux Jeffrey Cagnes. Dotée d’un comptoir, d’un espace lounge et d’une terrasse végétalisée ouverte toute l’année, celle-ci propose les créations du chef, à apprécier sur place, à emporter et même à commander en click&collect. Comme un pont entre l’Espagne et la France, ces délices inédits, sucrés ou parfois salés, incitent à la découverte (Crème catalane, Turron…) ou revisitent nos grands classiques avec une pointe de soleil, à l’instar du « Baba Sangria » ou du fameux « Paris-Barcelone », dessert-signature qui réinvente le Paris-Brest. Une vraie pause gourmande qui pourra ensuite se prolonger par une petite session shopping au vu de la belle collection lifestyle (mode, accessoires et sport) développée par la marque, ou par une discussion passionnante et passionnée avec le Cupra Master, maître incontesté de l’endroit. Et puisque celui-ci, en plus de proposer des services pratiques (jockeyage, etc.) organise des test-drive, peut-être se laisser tenter par une échappée avec l’un des modèles de voitures présentés. Enfin, si l’on ajoute que le City Garage dévoile en prime à l’étage, outre un lounge réservé à ses clients, une salle de meeting privative, on imagine que nombreux seront ceux qui décideront d’en faire leur QG.

 

Cupra City Garage, 1 boulevard de la Madeleine, Paris 1er. Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 18h30.

 

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Texte : Carine Chenaux


Connaissez-vous « l’abstraction satirique » ? Peut-être pas davantage que l’artiste américain qui a un jour défini ainsi ses dessins, peintures et collages, parce qu’ils étaient à la fois non-figuratifs, humbles et joyeux. Détaché de tout dogme, Eugene J. Martin prenait pourtant son travail au sérieux. Au point de littéralement lui consacrer sa vie. Dix-huit ans après sa disparition, on le redécouvre à la faveur d’une exposition monographique à Paris. La première qui lui est consacrée.



Eugene J. Martin (1938-2005) suscite depuis plusieurs mois, un engouement inédit. Une attention aussi soudaine que méritée, dont le point de départ aura été la présentation d’une sélection de ses œuvres, dans le cadre de l’édition 2022 de Drawing Art Fair au Carreau du Temple à Paris. L’initiative est à mettre au compte de la Galerie Zlotowski qui le représente en France. Car en même temps qu’elle contribue au rayonnement de grands noms (Sonia Delaunay, Jean Dubuffet, Fernand Léger, Le Corbusier…), celle-ci s’est fait une spécialité de remettre en lumière des artistes plus méconnus de la seconde moitié du 20è siècle, dont le peintre africain américain fait partie.



Un intérêt qui s’explique d’autant plus aisément, que, déjà même avant d’appréhender son travail, le personnage, charismatique s’il en est, a tout du héros de roman. Avec ses faux airs de Gil Scott-Heron et sa manière si reconnaissable de s’installer sur un banc pour réfléchir, comme on le découvre sur des clichés de l’orée des 70’s, Eugene James Martin avait de quoi attirer tous les regards. C’est pourtant dans la plus grande discrétion qu’il a choisi de mener sa vie, conséquence possible d’une jeunesse tourmentée. Né d’un père musicien de jazz et d’une mère disparue quand il n’a que quatre ans, c’est dans des foyers, dont il s’évade dès qu’il le peut, que démarre son histoire. Devenu multi-instrumentiste dans un groupe de rythm n’blues, il opte cependant vite pour la peinture, sa vraie passion, et ce, malgré le spectre de la ségrégation raciale, qui ne l’épargnera pas davantage dans son existence que dans sa carrière.



Au vu de la liberté dont l’artiste aura toujours fait preuve au travers de son travail, on pourrait croire Eugene J. Martin autodidacte. Cependant, formé à la Corcoran School of Art and Design de Washington entre 1960 et 1963, c’est fort d’une grande culture picturale qu’il entame son parcours. Passionné par Picasso, Kandinsky, Miro ou Klee, dont on le rapprochera le plus souvent, il se tourne vite vers l’abstraction, tout en se déjouant des codes et des attentes du marché. Cette non-stratégie l’obligera parfois à adapter ses techniques aux maigres moyens dont il dispose. Et le mènera souvent vers des hasards heureux, de ses collages magnifiques, faits de fragments d’œuvres peintes à ses dessins, réalisés avec de simples calames de bambous et de l’encre, qui révèlent une exceptionnelle palette de teintes neutres chez ce coloriste de génie. Marié en 1988 à Suzanne Fredericq, une biologiste belge tombée amoureuse de son travail avant de rencontrer l’homme derrière les pinceaux, Eugene J. Martin trouvera dès lors une nouvelle sérénité. Soutenu par son épouse, il pourra plus que jamais créer à sa guise jusqu’à sa disparition en 2005. Inclassables, jubilatoires, volontairement exemptes de tout message politique ou sociétal et souvent même de titres, ses œuvres font aujourd’hui partie des collections permanentes de nombreux musées américains.

 

Exposition Eugene J. Martin, jusqu’au 30 juin 2023 à la Galerie Zlotowski, 20 rue de Seine, Paris 6. www.galeriezlotowsi.fr.

Catalogue bilingue, préface de Suzanne Fredericq, texte de Philippe Dagen, plus de 50 œuvres reproduites, Les Éditions Martin de Halleux, 24 €.

www.eugemartinart.com.

 

 

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Propos recueillis par Gregg Michel

Direction Artistique Arthur Mayadoux

Photos Rasmus Mogensen

Stylisme Sonia Bédère

Avec très peu d’instruments et une rare proximité, Ben Harper dévoile une nouvelle collection de chansons pleines de passion et d’âme pour ouvrir son cœur à l’auditeur : Wide Open Light. Toujours en quête de la meilleure manière de transmettre ses émotions, l’artiste continue d’arpenter et d’explorer son propre chemin, près de trois décennies après l’introduction explosive de Welcome To The Cruel World. Et ce n’est que le début.

 

Qu’est-ce qui est venu en premier, les chansons ou le concept ?

 

Je n’ai pas nécessairement écrit avec un concept en tête, mais j’ai mis des chansons de côté, j’en ai même donné quelques-unes à d’autres personnes pour qu’elles les essaient. J’ai aussi testé certaines d’entre elles sur scène, mais je ne les ai pas enregistrées, dans l’espoir de faire cet album : quelque chose de dépouillé, de subtil, mais dont l’intention est claire.

 

Comment se fait-il que la deuxième chanson de l’album soit un morceau live ?

 

« Giving Ghosts » a effectivement été enregistrée en live à l’Opéra de Sydney. La raison pour laquelle j’ai fini par utiliser cette prise live est qu’il y a eu de nombreuses versions de ce morceau et j’ai fini par avoir l’impression que je n’arriverai pas à faire mieux. J’espère qu’un jour, en concert, j’y arriverai, mais j’ai réalisé que je ne pourrais pas obtenir un enregistrement aussi bon en studio. Aussi honnête, en tout cas. J’ai donc dû appeler mon ingénieur du son et lui demander « Pitié, dis-moi que tu as enregistré ce concert » et il m’a répondu « Oui, j’enregistre tous les concerts » ! (rires)

 

Comme cet album s’insère-t-il dans ta discographie ?

 

Son enregistrement et sa création étaient tout simplement fantastiques, c’est vraiment un disque de rêve. Pour moi, être à ce stade de ma vie et ne pas être soumis à la pression de la musique pop est un exploit, pouvoir faire un disque subtil comme celui-ci et avoir des invités que j’aime : Piers Faccini, Jack Johnson, Shelby Lynn. J’ai simplement appelé quelques amis pour qu’ils participent à l’enregistrement. Du plaisir, rien que du plaisir.

 

Est-ce que le voyage jusqu’à ce disque a toujours été aussi clair ?

 

J’ai pris un risque, j’ai enregistré un disque instrumental intitulé Winter is for Lovers, avec une grosse production, un orchestre à cordes et un groupe. Mais juste avant de le sortir, j’ai décidé d’en faire une version différente, avec juste moi et une guitare en studio. J’ai fini par sortir Winter is for Lovers comme une lettre d’amour adressée à la guitare lap steel. Et c’est ce qui m’a poussé à faire ce nouvel album, car je savais que je devais trouver le même courage, mais avec des paroles cette fois.

 

Wide Open Light semble représenter tout ce que tu as fait jusqu’à présent, le vois-tu comme un résumé de ta carrière ?

 

Oui, ça semble logique. Ça a du sens pour moi, en tout cas. C’est une ode à mon parcours musical et une ode à l’amour. Il y a beaucoup d’amour dans cet album. L’amour comme un risque, l’amour comme une rupture, l’amour comme un pouvoir. Ce que l’amour apporte, ce que l’amour prend. L’amour comme récompense, l’amour comme notre plus grand accomplissement en tant qu’êtres humains. L’amour sous toutes ses formes.

 

Tu sembles aborder le sujet de manière plus légère maintenant…

 

Oui, je ne voulais pas tomber dans les pièges et les clichés de l’amour et j’ai donc essayé d’écrire en contournant tout ce qui semblait évident. Du genre « l’amour est un vide-grenier » (NDLR : Phrase extraite du duo avec Jack Johnson « Yard Sale »), alors qu’on n’a pas l’habitude d’y penser de cette façon. J’ai essayé d’éclairer mon point de vue sur l’amour, musicalement parlant.

 

« Masterpiece » se rapproche du « Father And Son » de Cat Stevens. Penses-tu que ton écriture ait changé ?

 

Merci, c’est un énorme compliment. Il y a beaucoup d’abandon dans cet album. Je lève les mains au ciel et je dis « Amour, fais de moi ce que tu veux ». C’est peut-être ça qui fait la particularité de ces chansons d’amour.

 

Elles semblent très intimes et, contrairement à celles de beaucoup d’autres artistes, pas du tout simulées, mais pleines de cœur et de passion.

 

Chanter l’amour à 53 ans est très différent de chanter l’amour à 23 ans. Et je ne pensais pas vivre assez longtemps pour chanter l’amour à 53 ans. Vraiment pas. Il s’avère que cela devient une conversation totalement différente, à cet âge.

 

Penses-tu avoir trouvé ce que tu cherchais, et penses-tu que c’est important de le trouver ?

 

Pas mal ! (rires). Quand tu trouves ce que tu cherches, tu réalises que le voyage pour le trouver ne fait que commencer. On se dit : « J’ai trouvé, mais qu’est-ce que je vais en faire ? ». Il s’avère que l’on peut chercher quelque chose toute sa vie, le trouver et c’est finalement le début de la quête. C’est très intéressant, c’est la nature humaine.

 

Vois-tu tes albums comme les étapes d’un voyage intérieur ?

 

Oui, tout à fait !

 

Considères-tu celui-ci comme un aboutissement ou juste une nouvelle étape ?

 

Celui-ci referme un livre. Il fait un nœud autour de quelque chose. Je ne sais pas quoi, mais tout ce que je ferai à partir de maintenant sera certainement un nouveau départ.

 

Les arrangements sont vraiment ténus et dépouillés, comment as-tu réussi à ne pas surproduire les chansons ?

 

C’était le grand moment de vérité pour cet album. Je connais des producteurs, et même de très bons producteurs, de hip hop, d’électro, d’EDM…  Certains ont même gagné le titre de « producteur de l’année ». Mais ces gens, j’ai choisi volontairement de ne pas les appeler. En revanche, je me suis tourné vers deux personnes que je connais depuis toujours : Danny Kalb, qui a enregistré « Both Sides Of The Gun » et « Lifeline », et Jazon Mozersky, qui faisait partie de Relentless 7 avec moi. Il y a une seule chanson co-écrite sur cet album et c’est « 8 Minutes » avec lui. C’est un album dépouillé et tous deux m’ont vraiment aidé à le produire, car à chaque fois que j’essayais de l’étoffer en ajoutant des choses, ils revenaient vers moi et me disaient ce qu’il fallait enlever. C’était vraiment une production par extraction, d’une certaine manière. Is m’ont vraiment permis de sortir de mes propres sentiers battus, donc je ne peux pas juste dire : « J’ai décidé d’être courageux et de laisser de côté la batterie et la basse ». En réalité, j’avais des gens qui regardaient par-dessus mon épaule en permanence pour s’assurer que cet album sonne de manière honnête, nue et dépouillée.

 

« Love After Love » est le seul morceau avec un groupe entier et même un violon, mais même dans ce cas, tu sonnes au plus près de l’auditeur…

 

Cela n’a pas rompu le charme alors, j’en suis heureux. Nous avions également retiré la batterie et la basse de ce morceau, mais ça ne fonctionnait pas, donc nous avons décidé de les remettre. « Masterpiece » était également très dépouillée mais j’ai toujours aimé la partie de basse alors on peut dire que « Love After Love » a servi de caution pour rajouter de la basse à « Masterpiece ». Ce sont des chansons sœurs sur l’album.

 

Que peux-tu dire au sujet de la pochette ?

 

Le visuel représente une femme assise à sa fenêtre, la nuit, avec la lumière allumée et j’ai choisi cette image, parce que j’aime à penser que, dans un monde parfait, elle écoute cet album. (sourire)

 

Tu vas bientôt partir en tournée, penses-tu que les anciennes chansons influenceront ta façon de jouer les nouvelles ou est-ce que ce sera l’inverse ?

 

Non, je les jouerai telles qu’elles ont été enregistrées.

 

Comment t’es-tu retrouvé à jouer avec Harry Styles ?

 

Je l’ai fait pour la simple et bonne raison qu’il est génial, que la chanson est géniale et que son album est génial. Je jouerais avec n’importe qui ayant des bonnes chansons. Il se trouve cette fois qu’il s’appelle Harry Styles. C’était cool pour moi d’être demandé, c’était excitant et ça a donné une session super fun. J’en garde un souvenir vraiment merveilleux et j’espère que nous pourrons en faire d’autres.

 

À ce propos, avec qui aimerais-tu collaborer ?

 

J’aimerais écrire avec Paul Simon, ça pourrait être amusant. J’aimerais aussi écrire avec Joni Mitchell ou Lauryn Hill.

 

Est-ce que tu penses déjà à ce que pourrait être la prochaine étape ou est-ce que tu comptes simplement profiter de celle-ci ?

 

Je vais profiter de celle-ci parce que je n’ai pas de prochaine étape pour l’instant. Je n’ai rien de prévu. Pour ce qui est d’enregistrer des disques en tout cas, car je vais mettre toute ma concentration, mon énergie et ma détermination dans la tournée à partir de maintenant.

 

Wide Open Light (Chrysalis) sorti le 2 juin 2023.

En tournée à partir de juin 2023. A l’Olympia à Paris le 30 juin et du 3 au 5 juillet.

 

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Texte : Carine Chenaux


Seule manifestation internationale consacrée, comme son titre l’indique, au(x) Portrait(s), le Rendez-Vous Photographique de Vichy est de retour cet été pour une onzième édition. Au fil de neuf expositions, on y admirera « la mécanique des corps », fil rouge de l’événement, mais on tentera aussi de comprendre comment et surtout pourquoi un artiste choisit d’étudier les autres pour construire son œuvre.

« Les plus merveilleuses des représentations d’êtres humains, réalisées avec une attention absolue, tout comme les ressemblances obtenues grâce à un savoir-faire durement acquis, ont une grande valeur culturelle. Qu’ils soient fidèles à l’apparence du modèle ou qu’ils expriment son caractère, les portraits peints ont une signification majeure, liée à notre intérêt commun pour l’observation et l’apprentissage d’autrui. », considérait en 2015 le grand historien Sandy Naire, alors directeur d’un musée parmi les plus fascinants du monde, la National Portrait Gallery à Londres. Une analyse alors circonscrite à la peinture, mais exprimée selon lui, dans un monde saturé de représentations de visages. Et que l’on pourra donc aussi aisément appliquer au portrait photographique. Car pour peu qu’on emprunte la voie artistique, qu’importe le médium : à chaque fois, le propos est de scruter l’âme humaine si ce n’est en prime, de constater les mutations de la société. Voire plus simplement de pénétrer d’étonnants microcosmes, comme l’aura révélé récemment la très réussie commande nationale « Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire », financée par le Ministère de la culture et pilotée par la BnF.

Miss et militaires

Deux des séries livrées à cette occasion sont donc à juste titre mises à l’honneur par le Rendez-Vous de Vichy. A commencer par « Allons enfants ! », réalisée par Stéphane Lavoué. Fils et petit-fils de militaire, le photographe est ainsi parti à la rencontre de jeunes engagés, élèves sous-officiers ou nouvelles recrues de Saint-Cyr, dont la physionomie parfois encore juvénile contraste avec la rigueur de l’institution. Une manière de s’interroger sur l’étonnant engouement que suscite l’armée depuis le confinement et le conflit en Ukraine.

Immergé dans un monde très différent, Gilles Leimdorfer, habitué à revisiter avec humour et sensibilité, « les lieux communs de la France éternelle » a su lui aussi s’illustrer. Il a ici choisi de remettre en lumière d’anciennes Miss, couronnées alors que les concours n’étaient pas encore télévisés ; retraçant ainsi autant de parcours de vie et rappelant que « Les reines de beauté sont aussi des femmes âgées. », selon le titre de l’un de ses clichés.

Are you normal ? No !!!

Mais parmi les propositions de cette nouvelle édition, c’est la grande rétrospective « La Beauté est un leurre » présentée en extérieur par le cultissime photographe néerlandais Erwin Olaf qui promet d’attirer le plus vaste public. L’occasion pour le spectateur, de (re)découvrir les mises en scène parfaites et les portraits saisissants que ce grand nom de la discipline réalise depuis quatre décennies, en n’oubliant jamais de regarder au-delà de l’image. Car ainsi que le définit la galerie Rabouan Moussion qui le représente : « L’extrême sophistication de ses descriptions et la précision de l’ensemble des éléments visuels confèrent à ses photographies une apparente sérénité. Celle-ci dissimule un sous-texte évoquant des questions profondément humaines et sociales : déclin de l’Occident, tabous sociétaux, politiques de genre, problématiques queer… et une interrogation récurrente : qu’est-ce que la normalité ? » Une question que se pose aussi le Belge Jacques Sonck, lui qui, en noir et blanc, immortalise depuis 1970 en Flandres, les originaux, les excentriques, ceux qui détonent et se démarquent des autres : « C’est la diversité́ qui m’intéresse, assène-t-il ainsi. Peut-être que grâce à mon travail, les gens apprennent à voir différemment, avec une curiosité empathique envers mes sujets. Nous sommes tous différents, tel est mon leitmotiv, et que nous en soyons fiers en est le message. » Une philosophie en phase avec celle des équipes de Portrait(s) et de sa directrice artistique Fanny Dupêchez, mues par l’envie de d’éviter les lieux communs, tout en multipliant les surprises comme les espaces de transmission ou d’enseignements. Et ce, y compris, comme il est de coutume ici, en faisant une belle place au côté des artistes, aux autres métiers de l’image (cette fois, les rôles respectifs du producteur et de l’agent). De quoi vraiment appréhender ce que les photos racontent dans leur ensemble, par-delà les simples regards.

 

Portrait(s), Le Rendez-vous photographique de Vichy, du 23 juin au 1er octobre 2023. Esplanade du Lac d’Allier, Grand Établissement Thermal, Hall des Sources, Parvis de la Gare à Vichy (03). Entrée libre.

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Texte : Hannah Walti

Matthias Garcia a créé un monde où le réel et l’irréel se mélangent dans une hybridation colorée qui fait vibrer les cordes les plus anciennes et secrètes des émotions fortes de l’enfance. L’artiste, qui a déjà établi une esthétique incroyablement forte à peine trois ans après sa sortie des Beaux-Arts, présente sa nouvelle exposition Mon chant sans sort.

Le conte préféré de Matthias Garcia, c’est La Petite Sirène, version Andersen, avec les aiguilles dans les pieds à la fin. Le jeune peintre parle de son exposition comme d’une réactualisation, au moins en partie, de son regard sur le destin de la sirène éponyme, tout en s’inspirant aussi du chant des sirènes de L’Odyssée. La date d’ouverture de ce solo show en octobre dernier, un vendredi 13, n’a certainement pas été choisie par hasard. En tout cas, puisqu’elle renvoie à une symbolique de superstitions, de magie et d’histoires racontées en marmonnant dans la cour de récré, elle convient parfaitement à l’œuvre de ce peintre qui semble comprendre presque trop bien les émotions pures de l’enfance. Lui qui, petit, dessinait « des sirènes, et beaucoup de diables », mais aussi des pyramides et des séances de psychanalyse imaginées, voudrait ainsi que l’on voie dans son travail actuel, « la conservation du regard d’enfant sur les choses du monde extérieur », mais sans omettre « le débat interne de la conscience de la mort ».

 

Entre deux rives

 

L’émotion et la narration, pour lui, « sont indissociables (…) La peinture figurative permet de propager des tentatives de narration, qui sont en même temps la figuration d’émotions. »

Dès lors, il crée des œuvres qui sont comme un portail, à l’huile ou à l’encre de Chine, vers un monde incroyablement attirant où se mêlent le concret et l’utopie. « C’est mon combat de tous les jours et je ne sais pas si j’arrive à doser proprement les deux. J’ai beaucoup été dans la surdose d’irréel pour attaquer le réel et maintenant, je cherche le point d’équilibre.” Et de reprendre : « Sur le plan formel, je dirais que les images que je produis sont la synthèse et le résultat de l’affrontement entre ce qui jaillit de mon imaginaire et des lois de la matière propre à la peinture, tandis que symboliquement, elles sont la somme des émotions traversées en tant qu’humain. » Des œuvres complexes, parfois tortueuses et colorées au point qu’on s’y perd presque si on les regarde trop longtemps, mais qui touchent immanquablement au cœur l’enfant que l’on est toujours et l’adulte qu’on est presque devenu.

 

“Mon chant sans sort” de Matthias Garcia, à la Galerie Sultana, 75 rue Beaubourg, Paris 3è, jusqu’au 25 novembre 2023.

 

 

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Texte : Arthur Mayadoux
Photos Yohann Gozard

 

Artiste au croisement des disciplines et des savoirs, Floryan Varennes construit des objets issus d’une sorte de futur médiéval, en questionnant la société du care et de l’enfermement, mais surtout notre propre rapport à la violence.

 

Quelque part entre le conte, la chanson de geste ou le petit précis du Moyen-Âge, Floryan Varennes crée un univers singulier dans lequel on circule comme dans des cellules monastiques. Ses sculptures composées de prothèses médicales collectées ou fantasmées plongent le spectateur dans un temps suspendu. Chez lui, il est question de l’incarné, de la présence au monde, du sang et tout cela se fait via des mondes imaginaires, à l’instar de l’heroic fantasy qui infuse largement son œuvre. Au cœur de cette fantasmagorie, qui se dessine en d’imposantes installations, se trouve le sujet sensible de notre vulnérabilité. La fragilité des corps oppressés et des passions amoureuses se dit dans des armures translucides qui flottent quoique alourdies par de trop nombreux rivets (Matriarche, 2022) ou encore dans des armes de tournoi en verre (Amour toujours, Oblivion, 2020-2021) – si fragiles qu’on ne peut les toucher. C’est notre lien intime à la chair et aux os que Floryan Varennes interroge et ses dispositifs néo-chirurgicaux sont autant des instruments de contrainte que des révélateurs. Car chaque observation de ses œuvres nous fait passer à la Question pour faire surgir la vérité, notre vérité. C’est une machine infernale qui révèle l’humanité à elle-même : nous sommes des êtres physiques. C’est un retour au livre, au verbe premier de l’humanité faite de cruauté (qui vient de crudus, le sang, nous rappelle l’artiste). Chacune de ces œuvres est une catharsis, un espace où l’âme vient se remémorer à elle-même, un instant suspendu à l’extérieur de la brutalité du monde. On est à la lisière de l’expérience messianique quand on découvre le corps échoué de Floryan Varennes sur une plage dans Mirari : a life release, réalisée en collaboration avec Harriette Davey et Imogen Davey. L’artiste est humain parmi les humains mais transfiguré par l’intelligence artificielle. Comme face à une représentation du Christ, le spectateur est rappelé à son humanité par la présence d’une entité anthropomorphe sublimée. Dans un grand dénuement esthétique, à rebours de toute tentation baroque, on expérimente sa propre inconsistance. Poussière nous redeviendrons poussière, oui mais d’étoiles. Face à tant de beauté, comment ne pas tomber en adoration ?

Exposition L’Art dans les Chapelles, 32e éditions. 7 juillet / 17 septembre 2023 – Pontivy, Bretagne.

Exposition collective pendant le Voyage à Nantes,1er juillet au 3 septembre 2023, Nantes

 

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Texte : Carine Chenaux

A Paris, la Galleria Continua consacre son vaste espace à la redécouverte d’un artiste majeur disparu à l’orée du millénaire. Né à Shangaï et venu en France dans les 80’s pour s’ouvrir à d’autres mondes parce qu’il savait que son temps lui était compté, Chen Zhen n’aura eu de cesse dès lors, de construire des ponts entre Orient et Occident et de réfléchir – avec préscience – au devenir de l’être humain face à la mondialisation.

Présente depuis San Gimignano et Rome jusqu’à des succursales à Pékin, São Paulo, La Havane, Dubaï ou Pékin, la très active et intelligente Galleria Continua avait réalisé début 2021, la prouesse de s’imposer à Paris lors du confinement. Rare adresse culturelle alors autorisée à montrer de l’art – une très remarquée exposition de JR – puisqu’elle délivrait dans le même temps, d’essentiels et jubilatoires produits d’épicerie, elle témoignait ainsi déjà de son ancrage dans le réel comme de sa capacité à garder nos esprits à l’affût. Presque trois ans plus tard, la galerie s’est fait une vraie place dans la capitale et ne cesse de nous emmener sur le terrain de la découverte et de la réflexion. C’est ainsi particulièrement le cas avec son dernier événement en date, une exposition monographique de l’artiste franco-chinois Chen Zhen, que ses fondateurs avaient découvert lors de la participation de celui-ci à la Biennale de Venise en 1999.

Un artiste entre deux rives

Né en 1955 à Shangaï dans une famille de médecins francophones, l’artiste, peintre de talent, découvre à vingt-cinq ans, qu’il est atteint d’une maladie incurable, l’anémie hémolytique. Une annonce qui dès lors évidemment, bouleverse sa vision du temps, mais change aussi sa conception de l’espace. Aussi, si le premier lui fait défaut, l’autre paraît instantanément s’ouvrir à lui. Et si à partir de là, il voyagera beaucoup, c’est en France, à Paris, qu’il décide de s’installer, pour être au plus près de la création comme pour s’ouvrir à un nouveau mode de vie qu’il ne connaît que de loin. Devenu portraitiste à Montmartre par nécessité, Chen Zhen a là tout le loisir de s’interroger sur son statut de « sans-abri culturel », ayant perdu ses attaches sans pour autant en avoir vraiment trouvé de nouvelles. Conscient qu’à l’heure des migrations, ce sentiment de non-appartenance est en passe de se généraliser, il décide de consacrer son œuvre à ce qu’il appelle la « transexpérience », soit l’art qui naît de la rencontre entre les différentes cultures et le mélange des identités. Avec en filigrane toujours, la façon dont les exilés et les nomades vivent chacun à leur façon, leur déracinement.

Un virtuose de l’installation

La démarche implique un changement radical dans son travail. Cela en sera fini pour lui de la peinture, à l’exception d’huiles abstraites réalisées au Tibet et d’une série de (magnifiques) tableaux représentant un à un les visages des membres d’une communauté de Shakers américains. Utile, cette dernière expérience aura permis à l’artiste de pousser au plus loin sa découverte des autres « mondes », avec ce groupe d’individus minimalistes et très pieux, qui s’ils peuvent entrer en transe via la prière, savent suspendre le temps au fil de chaque geste de leur quotidien. Pour le reste, Chen Zhen se consacrera désormais exclusivement à la réalisation d’installations très différentes esthétiquement, mais avec pour points communs de questionner les interactions entre les peuples ou encore les relations qu’entretient l’humain avec la nature autant qu’avec la société de consommation. Sans omettre bien sûr, à l’heure où le Moyen-Orient s’embrase déjà, de s’interroger sur les conflits armés (représentés par une multitude de jouets miniatures, du mobilier-instrument de percussion ou des unes de magazines), mais aussi sur la paix et l’espoir que suscitent les jeunes générations (symbolisées dans Un village sans frontières, par des bougies multicolores sur des chaises d’enfant).

Des pièces-maîtresses de haut vol

Parmi les œuvres présentées sur les trois étages de la galerie, certaines, parmi les plus imposantes, amusent ou émeuvent particulièrement, sans que cela soit au détriment du message qu’elles transmettent. La plus décalée peut-être, visible depuis la rue, représente ainsi un mur de roses, qui lorsqu’on s’approche d’elles, se révèlent factices. Puis c’est quand on comprend qu’elles sont plantées dans autant de… bouses de vaches séchées, que le titre de l’installation, Le Produit naturel / Le Produit artificiel, prend tout son sens. Pour ses compositions, Chen Zhen, déjà adepte du recyclage, aura utilisé quantités d’objets chinés ou récupérés dans la rue. C’est le cas notamment pour l’incroyable ensemble intitulé Purification Room (2000), installation qui se réinvente à chaque fois et évolue au fil de son temps d’exposition, où des objets de consommation (chariot de courses, ordinateurs…) sont recouverts d’une épaisse couche d’argile, ainsi « nettoyés » par l’art, qui les rapproche de la nature. Mais on ne pourra qu’être particulièrement touché par les représentations éminemment poétiques que l’artiste aura fait du corps humain après s’être initié à la philosophie de la médecine chinoise. En concevant des organes lumineux (Zen Garden) ou translucides (Crystal Landscape of Inner Body), Chen Zhen évoque tour à tour la magie, la beauté, la complexité, mais surtout la fragilité de l’être. Toutes deux réalisées l’année de sa disparition, en 2000, ces réalisations apparaissent ainsi un peu comme la morale d’une histoire du réel contée par un artiste génial, soucieux du monde et visionnaire.

« Chen Zhen, Double Exil », jusqu’au 6 janvier 2024, Galleria Continua Paris, 87 rue du Temple, Paris 3ème. A noter qu’en partenariat avec la célèbre Gelateria Dondoli de San Gimignano, qui a installé un corner en son rez-de-chaussée, la galerie propose à chaque exposition, un parfum de glace exclusif, en relation avec l’événement. Goûter le rose-litchi du moment est donc (presque) un passage obligé.

A voir aussi jusqu’au 24 décembre, « Aurore » de Julio Le Parc, « 60 ans d’identités et d’altérités » de Michelangelo Pistoletto, et la première partie de l’exposition collective « The Ability to dream », dans le très bel espace de la galerie, installé en Seine-et-Marne, Les Moulins.

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